jeudi 14 mars 2013

ASO, ASI, ASA.

Les choses que l'on peut dire à propos de Jean-Pierre Gilson c'est qu'il est né en 1948 dans l'Oise, qu'il s’est spécialisé dans la photographie de paysages, qu'il expose pour la première fois en 1977 et qu'il n'est pas mort. Après, ce que l'on peut rajouter, c'est que loin du fouillis inextricable d’images vides, laides et muettes dont nous inondent les aficionados de couteaux-suisses numériques, des photographes rappellent discrètement tout ce qu’une image peut nous dire.  Une image. Dire qu’à force, on a presque réussi à oublier ce que c’était, alors que des génies de l’image comme Ingres (celui du violon, oui oui, non seulement il a peint le cultissime « Bain turc », ou encore la saisissante « Odalisque à l’Esclave », mais il se trouve qu’il jouait magnifiquement du violon…), dès la fin du XVIII ème, s’extasient de la sorte :  « La photographie, c’est mieux qu’un dessin, mais il ne faut pas le dire… ». Merci, M. Gilson.






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