mercredi 2 novembre 2011

Dans les accidents de chemin de fer, c’est toujours le dernier wagon le plus dangereux. C’est pour cela qu’on l’a supprimé (Pierre Dac) (19/20).

Le 19 septembre 2011, j’ai fait le pari de poster vingt poèmes en vingt jours. Le 8 octobre, arrivé au treizième et alors que l’échéance de ces vingt jours tombe déjà comme un couperet sur mon projet désormais étêté, je connais un instant de renoncement. Peu importe, je persiste. A l’aube de finir, cela m’en aura finalement pris quarante cinq pour arriver là, à ce dix-neuvième et avant dernier.

Charles Le Quintrec, comme son nom l’indique, est breton. Fervent catholique, qui plus est. Et vivant, de surcroît. Personne n’est parfait. Pour autant, sa parole rugueuse est empreinte de sacré et peuplée de paysages. Bref, Charles Le Quintrec est un beau poète.

(…)
Soufflez sur une pierre
D’une route ordinaire
Il en sort un cheval interdit de séjour
L’ogive de mon âme
Et sa légende autour.

Extrait de « Les Pierres »

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