Quand nous atteignons enfin la terrasse du bungalow, un petit cadavre d’oiseau raide trône devant la porte d’entrée. Après un rapide sentiment de dégoût suivi d’un stress bizarrement violent sur le moyen qu’il allait me falloir employer pour l’enlever, je me suis rappelé que nous étions en pleine montagne. J’ai regardé ma fille que la curiosité et l’innocence poussaient à étudier le petit corps rigide sans le moindre rejet, ai chassé l’image de pigeon mort qui me venait de la ville et sans parvenir à le toucher, j’ai récupéré l’oiseau dans une petite pelle en plastique. Nous avons traversé le champ de chardon qui borde la rivière jusqu’à un taillis, et je l’ai déposé là, couché sur le flanc. Nous avons répété une dizaine de fois « pauvre petit oiseau » puis nous sommes remontés au bungalow.
jeudi 4 août 2011
My own private Idaho (part 3)
Quand nous atteignons enfin la terrasse du bungalow, un petit cadavre d’oiseau raide trône devant la porte d’entrée. Après un rapide sentiment de dégoût suivi d’un stress bizarrement violent sur le moyen qu’il allait me falloir employer pour l’enlever, je me suis rappelé que nous étions en pleine montagne. J’ai regardé ma fille que la curiosité et l’innocence poussaient à étudier le petit corps rigide sans le moindre rejet, ai chassé l’image de pigeon mort qui me venait de la ville et sans parvenir à le toucher, j’ai récupéré l’oiseau dans une petite pelle en plastique. Nous avons traversé le champ de chardon qui borde la rivière jusqu’à un taillis, et je l’ai déposé là, couché sur le flanc. Nous avons répété une dizaine de fois « pauvre petit oiseau » puis nous sommes remontés au bungalow.
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