vendredi 5 août 2011

My own private Idaho (part 4)

On ose à peine y croire, mais il fait beau. L'air ambiant est excité comme en hiver, froid, sec et fuselé. Après avoir traîné toute la mâtinée nous nous sommes décidés à descendre au village sur les coups de quatorze heures, imbibés des images d’articles choc de la demi-douzaine de tabloïds achetés par désœuvrement la veille que nous venons tous d’éplucher dans les moindres détails au moyen de la consommation studieuse d’un bon litre de café raté.
Lunettes noires sur le nez, nous nous retrouvons au milieu de quatre guêpes opiniâtres à arroser un repas-parasol de grandes quantités de ce vin blanc dont nous sommes tombés amoureux et au moment de régler, l’enfant se renverse une bonne moitié de glace fondue parfum cola sur le t-shirt et le pantalon.

Nous sommes repartis en riant et avons roulé au milieu de champs de lavande sauvage en poussant le volume de l’auto-radio à fond : nous sommes tous maintenant capables d’enchaîner au moins trois chansons de Lorie par cœur.
Pourtant, que la montagne est belle... mais nous, nous avons besoin d’amour (c’est comme ça).

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