vendredi 30 mai 2014

Ceci est un publi-message des Editions VanLoo

Jeudi 29 mai 2014, ouverture officielle des pré-ventes pour les "Egodialogues ", le recueil de Thierry Calvier inaugurant la collection "Chroniques" aux côtés des "30 tours de stade" de Philippe Hauer.
Vendredi 30 mai 2014, revue de presse :

«  J’adooooore les Egodialogues » - Savaldor Dali


« Cogito Egodialogues Sum » - René Descartes

« Mais à l’instant même où j’ouvris le petit fascicule des Egodialogues, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse: ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? » - Marcel Proust

« Les Egodialogues ? Quels connards !... » - Guy Bedos

« J’ai écrit le manifeste de la Beat Generation ; les Egodialogues, eux s’adresseraient plutôt à une génération de bites. » - Jack Kerouac

« Les Egodialogues ? Ajoutez à ça le bruit, et l’odeur… » - Jacques Chirac

«  Mais enfin, mettons-nous d’accord : ces « Egodialogues », relèvent-ils finalement d’une pure fonction phatique du langage, ou n’ont-ils pris pour titre qu’un néologisme subjectif ? » Bernard Pivot

« Le vrai con est con. Celui qui n’est pas un vrai con n’est pas plus con qu’un autre : il pourrait parfaitement avoir sa place dans les Egodialogues.» - Frédéric Dard

« … (après une blague affligeante de Nicolas Canteloup) : Thierry Calvier, si vous nous regardez… » Michel Drucker

"Il est vrai que la demande a été telle que les serveurs n'ont pas été en mesure de répondre à la sollicitation des internautes. Nous avons été dépassés, et je m'en excuse. Mais nos ingénieurs ont réussi à pallier à la situation : il est à nouveau possible de commander les "Egodialogues" en pré-vente sur le site des Editions VanLoo." David Marcus, PDG de PayPal

"Les Egodialogues, c'est le truc sur l'histoire de celle de Cannes-là, c'est ça ? J'ai a-do-ré..." Jocelyne Mouchedou, boulangère de Patrick Bruel



«  Quelqu’un aurait un Muffin ? » - Loana




"Egodialogues" par Thierry Calvier
Collection "Chroniques"
Editions VanLoo

jeudi 22 mai 2014

Toi aussi, joue chez toi en famille au jeu du Tom qui rencontre un Fred…


C’est comme si Tom Novembre payait une lap-dance à Fred Beigbeder.
Ou si Tom Jones se retrouvait à pisser à côté de Fred François.
C'est comme imaginer Tom Waits backstage avec Fred Chopin.
Ou comme si Tom Selleck subissait les avances de Fred Mitterrand.
C'est l'Episode 7.

mardi 20 mai 2014

Ne sois pas pressée, ma fille....

"Etre adulte, pourquoi ?
Pour travailler stressé, travailler coûte que coûte,
Bosser comme un dromadaire en priant pour son salaire
Payer des impôts, des taxes et des charges sociales
Et rentrer malgré soi dans le cycle infernal :
Attendre des heures au guichet
Humilié par un benêt dans une administration :
Etre adulte, c’est ça…
Réparer la bagnole, répondre aux recommandés
Remplacer le chauffe-eau ou la machine à laver ;
Mis en demeure par un proprio menteur
Trouver vite-fait un déménageur
Attendre les vacances en comptant les heures
Solutionner au jour-le-jour des problèmes mineurs
Petit-à-petit se conformer et "faire ce qu’il faut" :
Abandonner l’espoir de l’idéalement beau 
Etre adulte, c’est ça…
Etre adulte c’est ça…"

("Adulte" - CharlElie Couture - "Soudés Soudés" - 1999)

mercredi 14 mai 2014

"Le temps s’en va, le temps s’en va, madame ; Las ! Le temps, non, mais nous nous en allons."

C'est que ça prend du temps, d'écrire. Au début, c'est plaisant. Une semaine passe, ou une autre; il suffit d'attendre le bon vouloir des choses jusqu'à ce qu'une minute précise vienne déposer au creux du cœur quelque chose qu'il ne reste plus qu'à coucher au plus vite avant que cela n'ait fui. 
Mais ça, c'est avant.
Avant que les choses ne prennent une autre tournure, et qu'écrire ne puisse plus davantage être un caprice d'humeur mais doive devenir ce labeur des braves : chercher comme un orpailleur, creuser des veines, creuser rudement un sol stérile à la recherche de ce qui s'y cache sans pouvoir se résigner à rentrer bredouille, ça, c'est tout autre chose. 
Se demander si l'on fore le bon filon, s'éponger le front en désespoir de cause, marteler sans économiser sa peine pour extraire de si minces filets, voilà la belle affaire... 
Le miroir de l'âme, comme celui de la salle d'eau, ne renvoie bientôt plus que cette image de soi que l'on ne fantasme plus : intrigant, dérangeant, macabre, hostile, le soi vous toise avec cette indifférence crasse et la magie n'opère plus qu'à la force du poignet, fluette et capricieuse.
Mule de bât chargé de paquetage sur le chemin escarpé d'un contrefort de montagne, voilà que les sabots, mal assurés, ripent sur des pierres plates et lisses comme de l'eau, tandis que les seules aspérités que l'on rencontre sont de celles qui blessent au lieu d'aiguillonner.
Se satisfaire devient une victoire et se dépasser un luxe, là où d'ordinaire, voler sur les vents était peut-être rare, ponctuel, mais aisé et doux.
C'est que ça prend du temps, d'écrire.
Et dès lors que le temps est compté, le temps, d'après Rabelais, est bel et bien, plus que jamais, "le père de la vérité".